Non, vous n’hallucinez pas et oui vous avez bien lu : j’ai osé les injections d’acide hyaluronique il y a quelques jours (bientôt deux semaines) et j’avais envie de partager mon expérience avec vous. Parce qu’après tout, je partage tout par ici, ou presque, et je me dis que comme moi vous allez être quelques-unes ou quelques-uns à chercher ce genre de témoigne et d’informations.

Il est vrai que les injections sont tendances dans le monde de l’influence beauté/mode, et pourtant jusqu’ici, à 35 ans, je n’avais jamais succombé à cette pratique. La raison est simple, même si j’ai toujours suivi de près ce qui se faisait en médecine esthétique,  de par mon métier mais aussi par pure curiosité, j’avais jusqu’à présent, jamais eu réellement besoin et envie de faire appel à cette pratique que sont les injectables.

Alors que s’est-il passé ? Tout d’abord, je vous le redis, je prône la beauté au naturelle et l’acceptation de soi. Étant moi-même maman de deux jeunes filles, je mets un point d’honneur à ce qu’elles se sentent bien de leur peau malgré les différences que les corps offrent à chacun de nous, s’aimer est d’après moi essentiel. Cela n’a donc rien à voir avec la beauté de soi, mais pour ma part c’était une question de bien être.

Pourquoi soudain, ai-je eu envie d’essayer les injections ?

Il y a trois ans, une de mes amies proche, avait tenté les injections (de botox pour sa part) au niveau du front. Elle était arrivée comme une fleur à la maison me demandant si j’avais remarqué des changements physiques sur elle. Après nous avoir laissé galérer pendant une vingtaine de minutes, elle me dit « regarde mon front, je n’ai plus tous ces puta*** de petits plis ! » (oui elle était assez vulgaire dès qu’elle parlait de son front) Il est vrai qu’à 32 ans, lors de la moindre expression de son visage son front avait tendance à se plisser et à faire pleins de petits « bourrelets » comme elle aimait les appeler, elle était d’après elle, potelé du front et du plus longtemps que je me souvienne, ça l’avait toujours complexé, 6/7 ans auparavant elle m’en parlait déjà. Je dois dire que je n’y avait vu que du feu, c’était très bien réalisé, discret, elle n’était pas complètement figée, ça ne la changeait pas et si elle se sentait mieux comme ça, c’était le principal.

Alors il y a deux ans, quand cette fameuse ride du lion est apparue, j’ai commencé à regarder ce qu’il se faisait. Non pas que je refuse de vieillir, non pas que ça me complexe, mais esthétiquement parlant, sur moi, je trouvais que ça me durcissait le visage, j’étais souvent dans le contrôle de mes expressions pour éviter de l’accentuer (#FolleDingue). Et cerise le gâteau, dès que je prenais le soleil j’avais forcement les traces du bronzage liées à cette fameuse ride du lion. Rien de grave, mais si ce genre de chose peut-être corrigée quand ça nous gêne, après tout pourquoi pas.

(photo de 2017)

Comment ?

Je dois dire que ma réduction mammaire faite quelques mois auparavant a beaucoup joué dans cette décision. Je vous l’ai déjà dit sur Youtube, mais j’ai ce qu’on appel le syndrome de la blouse blanche, une simple consultation de mon médecin traitant ou d’un spécialiste m’angoisse beaucoup. Alors aller voir un chirurgien esthétique pour une réduction mammaire, cela était peu concevable ! Et pourtant je l’ai fait, comment ? pourquoi ? je vous explique tout par ici. Mais une fois cette chose faite, j’avais donc trouvé le praticien parfait, à l’écoute et surtout d’une gentillesse qui est d’après moi assez rare dans ce milieu de la médecine. Je dis ça, je ne dis rien, mais nos dernières expériences à mon mari et moi-même nous ont prouvées que certains étaient des vrais têtes à claques, (oups c’est sorti tout seul) mais quand tu laisses une partie de ton corps à un médecin chirurgien que ce soit ton pied, tes grains de beauté, une paire de seins, ou ta ride du lion, les gars soyez un peu sympa, la compassion est souvent importante lorsque l’on se fait opérer et ce peu importante l’opération, et encore plus quand on tombe sur quelqu’un comme moi qui est capable pleurer devant un hôpital. Chacun ses phobies après tout ;)  Bref je m’égard… Je disais donc que j’avais trouvé un médecin rassurant, à l’écoute, et que j’envisageais sérieusement à corriger ces fameuses rides maintenant. Je lui en avait d’ailleurs touché deux mots en Mai lors de ma visite post-opération-nénés, en lui demandant s’il y avait quelque chose à faire pour la ride du lion et éventuellement les sillons.

Mais, comme pour la poitrine, il me fallait un maximum de renseignements sur la pratique, pour me rassurer (comment ça je suis pénible?) mais aussi pour pouvoir partager au mieux mon expérience que ce soit avec vous ou ma famille, j’étais curieuse mais pas seulement pour moi. Son assistante qui est tout aussi adorable, m’a fait tout un topo lorsque j’y suis allée et j’ai cru abusé quand je lui ai demandé de me faire un retour écrit par mail, histoire d’être sûre et d’avoir bien tout compris… (comment ça je suis folle ?) et elle a accepté !  Non, parce qu’on entend un peu tout est n’importe quoi sur les injectables et on VOIT surtout de tout et n’importe quoi. Le gros soucis que je rencontrais personnellement avec les injections c’est que toutes les jeunes femmes se ressemblent désormais, même lèvres, même pommettes (même sourcils) et des visages lisses comme la peau de mes fesses (ou presque).

Je lui ai donc dit que je souhaitais corriger cette fameuse ride du lion pour des raisons esthétiques, mais qu’en aucun cas je voulais avoir le visage figé comme une de ces poupées du musée Grévin. J’avoue que je m’emballais un peu. La ride du lion Aurélie, la ride du lion ! Je n’étais pas entrain de combler les pommettes, le front, les pâtes d’oie, les sillons, la vallée des larmes et tout le reste… Car oui à mon grand étonnement, on peut presque tout combler sur un visage, c’est fou ! Il m’a répondu que lui souhaitait garder ce coté « French Touch » et qu’il laissait à ses clients toutes les expressions de leur visage sans forcer sur le botox. Garder une fossette par exemple, est pour lui très important.

Après avoir regardé mon visage, le diagnostique tombe : pour vous ça sera de l’acide hyaluronique ! La ride du lion bien qu’elle soit présente est peu creusée, seul soucis dans mon cas ces deux traits (qui sont ni plus ni moins des rides) au dessus du nez qui restent en permanence telles deux petites cicatrices, il faut donc les combler. Après avoir plissé mes yeux quelques fois il me dit qu’il va également corriger cette expression que je prends constamment notamment au soleil (vous savez le mode vénère?) et qui à tendance à s’accentuer avec l’âge, avec un micro dose de botox mais qu’en soit j’aurais largement pu m’en passer.



(photo 2019, à noter que les lumières artificielles que j’utilise pour les photos lisse la peau)

Vous allez sans doute me dire, en regardant les photos de moi « avant », oh ça va elle n’était pas si terrible que ça cette ride, alors oui c’est vrai, mais notez tout de même que les photos prises avec plus ou moins de lumières qu’elle soit artificielle ou pas, lisse le grain de peau. En réalité, la ride est bien plus présente, je vous fais deux captures d’écran de mes story Insta (oui je pète un câble, toi même tu sais si tu me suis là-bas)  ici et ici, ou encore sur cette vidéo afin de mieux vous rendre compte.

 

J’avais envie de partager avec vous ce que m’a envoyé son assistante, c’est exactement ce qu’elle m’a dit de vive voix afin de m’informer et me rassurer sur les pratiques :

L’ACIDE HYALURONIQUE Kesako ?

L’acide hyaluranique* est un constituant de la cellule de la peau constitué à 90% d’eau, c’est ce que nous perdons visiblement au fil des années

  • Perte des volumes, vallées des larmes, tempes, lèvres. (image du bébé joufflu qui perd adulte tous ces volumes)
  • Création de rides/ridules. (rides du lion, sillons naso géniens, rides d’amertume, pates d’oie, rides du front…)
  • Perte d’élasticité de la peau dans sa globalité. (l’image de la pomme qui s’assèche est parlant)

Le but est donc de rajouter de l’acide hyaluronique dans différentes zones « ridées » (c’est mon cas). À noter qu’il existe plusieurs types d’acide hyaluronique, on dit qu’ils sont plus ou moins réticulés, c’est à dire plus ou moins concentrés.

Ainsi , par exemple :

  • On peut RE HYDRATER tout le visage avec un AH* très fluide pour redonner une peau plus ferme, plus jeune, plus hydratée
  • On corrige une ride du lion en l’effaçant avec un AH* un peu plus réticulé que l’on applique SEULEMENT sur la zone de la ride
  • On minore un sillon naso génien en comblant avec un AH* aussi réticulé mais on garde le sillon en minorant la profondeur, on arrive à un aspect naturel moins fatigué mais surtout ON LE GARDE !! L’erreur de l’injecteur serait d’ effacer les rides d’expression et d’ arriver à un visage « lunaire » parfois demandé par la patiente !

 

LA TOXINE BOTULIQUE kesako ?

Autrement nommé botox ( complémentaire de l’AH) Elle s’applique sur les muscles afin de les rendre moins toniques et d’estomper une ou des ride(s) qui ne pourrai(en)t pas être traitée(s) avec de l’AH* . Ce dernier serait rapidement éliminé à cause de ce fameux muscle. Les zones du botox sont essentiellement le HAUT DU VISAGE (le front , les pattes d oies…) LE BOTOX EST UN TRAITEMENT PREVENTIF DE LA RIDE (idéalement dès la trentaine pour éviter le fameux pli de la ride qui est ensuite plus difficile à camoufler). Certaines autres zones telles que les rides d’amertumes et les cordes platysmales (cou) peuvent être aussi traitées dès la 40 ene.

LES INDUCTEURS DE COLLAGENE kesako ?

Ce sont les boosters des fibroblastes qui fabriquent notre collagène. Ainsi pas de volumétrie mais un traitement efficace sur la qualité de la peau. On peut y traiter les héliodermies (les gens qui ont pris bcp le soleil et qui ont des micro ridules impossible à traiter en AH). C’est un bon traitement  complémentaire des 2 traitements évoqués plus haut. La cible est une patientèle pas trop âgée afin que les fibroblastes soient actives

Comme je vous le disais on note donc que l’aspect naturel est très important pour la clinique esthétique, cette fameuse « French touch » dont je vous parlais un peu plus haut. On note aussi que : l’acide hyaluronique est un constituant de la cellule de la peau constitué à 90% d’eau, c’est ce que nous perdons visiblement au fil des années. AU FIL DES ANNÉES LES GARS PAS À 20 ANS DONC ! C’est un point d’après moi important dont on parle peu étant donné que des très jeunes femmes/hommes ont désormais recourt aux injections entre 17 et 25 ans parfois. Son assistante me disait, qu’à moins d’être un très gros fumeur et d’avoir pris le soleil sans jamais s’être protégé, la peau ne vieillit normalement pas prématurément (bien que nous soyons tous différents). En effet le soleil et le tabac sont les gros ennemis de notre peau, qui est je vous le rappelle en passant un organe, c’est aussi pour cette raison qu’il est important de se protéger du soleil tout au long de sa vie et de l’année avec un SPF 50 voir 30 en hiver. Personellement je ne fume pas et je me suis toujours protégée depuis que j’ai atteint l’âge de la raison soit 22-25 ans, au moment où je suis devenue maman. Car oui, plus jeune, je pensais que cramer telle une biscotte dans un grille pain était plutôt cool !

Mon expérience.

L’injection est rapide et se fait en seulement quelques minutes. En terme de douleur, pour la grosse flippée que je suis, je dirais que c’est comparable aux petites piqures du contrôle du diabète. Je ne suis pas diabétique, mais ma Grand-Mère adore nous faire des contrôles quand elle sort ça machine « on-ne sait-jamais ! » (ahah). Les aiguilles sont très fines, et ça reste supportable, tout du moins au niveau de la ride du lion car c’est apparemment plus douloureux au niveau des sillons et des lèvres. Quoi qu’il soit la douleur est propre à chacun, certaines personnes auront plus mal que d’autres.

Ensuite j’ai été très légèrement gonflée pendant 2/3 jours, avec une sensation de bleu/bosse, sans marques apparentes mise à part deux points d’aiguilles qui restent très discrets malgré tout. Je suis toujours dans une période où je ne me maquille pas le teint et je n’ai même pas essayé des les camoufler, c’est pour dire.

Il faut attendre bien 3 à 4 jours pour avoir le résultat final. Personnellement je suis contente du résultat qui reste très naturel, au point où personne n’a vu ce changement dans mon entourage.


(résultat 1 semaine après injections)

Alors pourquoi je vous raconte tout ça aujourd’hui ?

D’une, pour tenter de vous informer au mieux sur les injectables qui deviennent tendances sur la Youtubsphère, mais pas que, mais aussi pour essayer de décomplexer les injections à partir du moment où elles sont bien faites, et je ne parle pas que de la pratique mais aussi de l’âge. Aujourd’hui les injections ne sont pas toujours bien vues, à cause notamment de l’abus de certaines personnes qui les pratiquent n’importe comment pour ressembler à leur stars préférée de TV réalité ou alors pour tenter d’avoir un visage standardisé par les médias sociaux et ce parfois dès le plus jeune âge. Alors qu’en réalité à partir d’un certain âge cela peut-être un vrai traitement préventif. Combien de femmes et d’hommes achètent des crèmes qui coûtent souvent un bras intitulées anti-rides ? Moi, c’est vrai, et même si l’hydratation est d’après moi primordiale pour avoir une jolie peau en santé, (je vous en ai parlé de nombreuses fois sur le blog et sur YT) aujourd’hui il existe des choses chouettes qui tirent vers le naturel (comme AH*) non pas pour arrêter de vieillir mais pour vieillir mieux. Après tout, quand tu achètes une crème anti-rides, c’est bien pour limiter leur apparition non ?

Donc pour vous donner une idée suivant les âges il y a un vrai traitement qui est proposé :

Plus vous commencez tôt, plus les signes de vieillissement seront retardés. Ainsi les actes chirurgicaux chez les patientes traitées tôt, à partir de 30 ans sont reculés d’au moins 10 ans. 30-35 ANS ! (c’est donc inutile avant !)

  • 30 ans : On hydrate avec un AH fluide, on peut faire du botox sur le front (comme mon amie) et des peeling pour l’éclat de la peau si besoin. (perso, je ne suis pas méga fan des peelings à moins d’avoir eu des gros problèmes de peau, acné, tâches pigmentaires, je trouve que ça donne ce coté poupée de cire justement que je n’aime pas forcement)
  • 40 ans : AH + botox (si besoin)  + on peut minorer un sillon naso genien et en + on peut mettre de l’AH volumétrique en petite quantité sur la vallée des larmes (impossible à voir pour les non initiés) ET SI BESOIN AH sur pourtour des lèvres (chez les fumeuses surtout).
  • 50 ans : les 4 + comblement des tempes si besoin avec de l AH
  • 60 ans : ON PEUT CONTINUER sans chirurgie… sinon mini lift et blépharoplastie

 

Durée du traitement
AH fluide : 1 an
AH Sillon naso genien et pourtour des lèvres : 1 an à 1 an et demi
AH vallée des larmes et tempes : 2 ans à 2ans et demi
BOTOX : environ 6 mois
Cette durée dépend aussi du patient, 2 ennemis majeurs : LE SOLEIL ET LE TABAC
Coût moyen de la seringue 330HT

Voilà je pense avoir fait le tour, je finirais ce looooong article en vous disant la même chose que dans ma vidéo sur la réduction mammaire : faites le pour vous et pas pour les autres ni pour ressembler à telle ou telle personne. N’allez pas voir n’importe qui, il est important de trouver le bon médecin esthétique, celui avec lequel vous vous sentez alaise mais surtout qui n’essayera pas de vous vendre tout et n’importe quoi afin de dénaturer votre propre beauté. Si ce médecin ne vous a pas été recommandé par le bouche à oreille, et si vous n’en avez jamais entendu parlé, pensez vérifiez les diplômes via le conseil de l’ordre de département c’est important.

Sur ce, ma ride du lion et moi on vous souhaite une belle journée ;)